22 septembre 2008
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Cela pourrait être le titre d’une fable ou d’un conte mais c’est une réalité bien plus profonde. Un commentaire posté par Alain sur l’article consacré à Philippe Vigier me fait réagir à quelque
chose qui va être développé dans la semaine. Vous avez tous, plus ou moins, vu ou lu les articles où Philippe Vigier répétait les résultats de l’étude faîte pour l’implantation de la gare TGV au
lieu-dit « Le Fée ». Personne n’est dupe que cette étude a été basée sur une volonté politique de ne froisser personne. Certes une gare au Fée serait un très bon apport pour la région sud de
l’Eure-et-Loir et nord du Loir-et-Cher, maintenant des problèmes de correspondance seraient toujours là (Correspondance Le Fée-Vendôme, …), sans compter l'implantation routière. Philippe Vigier a
besoin d’un maximum d’appui pour imposer cette évolution à la SNCF en faveur de notre communauté de communes. C’est pourquoi il n’allait pas dire à Maurice Leroy : « Ecoute gars, on va te mettre
une gare qui va bouffer ton jeu de construction de Vendôme. J’ai besoin de ton aide pour pourrir ta ville. En plus ce sera mieux pour les voyageurs de visiter Arrou que Vendôme ! » Arrêtons les
âneries ! Philippe Vigier a mené sa barque pour qu’une gare ait le maximum de chance de venir s’implanter dans notre communauté de communes et c’est déjà pas mal. Maintenant, malgré l’ouverture de
marché et les appuis politiques, tout reste à faire. Pour preuve, l’immobilier dans notre région ne prend pas de valeur par rapport à cette potentielle gare et sur fond de crise financière où les
banques, comme d’habitude, ont choisi de préserver leurs trésors de guerre. Sincèrement, en ce qui concerne la communauté de communes, la seule chise que je sache, c’est qu’Arrou est en bonne voie
pour perdre la vice-présidence malgré sa position de seconde commune de la comcom. C’est dommage. Demandons à nos élus de nous faire un point, s’ils le peuvent, sur le coût d’une comcom et sa
rentabilité par rapport à une gestion communautaire individuelle. Il ne faudra pas oublier dans ce calcul de prendre en compte l’impact de la force à plusieurs dans ce monde de brutes. La politique
ne se limite pas à la gauche et la droite, c’est une construction complexe qui mêle argent à diplomatie tout en gérant de l’humain et des besoin de plus en plus contraignants… En tout confidence,
ce n’est pas un milieu qui me tente… Bruno V